ON S’EST TROMPE SUR TOUTE LA LIGNE !! -- Du pays des mourants au pays des vivants

Le temps presse.  D’après le Psaume 90:10 (écrit il y a 3000 ans), la durée d’une vie humaine est d’environ 70 à 80 ans. Croyez-moi, ça passe très vite !

Parfois, quand on observe le monde qui nous entoure, on se demande : "C'est tout ce qu'il y a ?" Ce à quoi l'apôtre Paul répond par un "Non !" retentissant. Nous avons été créés pour quelque chose de mieux que toute cette peine qui prévaut dans le monde.

En 2 Corinthiens 5, versets 2-4, Paul nous dit : « Car, dans cette tente, nous gémissons parce que nous attendons, avec un ardent désir, de revêtir notre domicile (immortel, éternel) qui est de nature céleste. …  En effet, nous qui vivons dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dévêtir (être séparés de notre corps par la mort), mais revêtir un vêtement par-dessus l’autre. Ainsi ce qui est mortel (notre corps) sera absorbé par la vie. C’est Dieu Lui-même qui nous a destinés à un tel avenir. »

Comme mettre un manteau. Nous désirons ardemment  revêtir notre demeure céleste : Paul parle d'une habitation dans laquelle l'âme désire entrer dès qu'elle sort de la maison terrestre du corps, et d'un vêtement céleste parfait dont elle désire être revêtue dès qu'elle est dépouillée du vêtement de la chair.

Même s'il est contre la nature de l'homme de désirer la mort, qui nous dépouille ou nous dévêt de notre âme de chair, c'est la réponse à nos gémissements. Nous gémissons parce que nous sommes accablés par les difficultés et les épreuves de cette vie, parce que nous vivons dans un monde déchu, confus, chaotique, brisé, en ruine ; nous vivons dans un monde en proie à la souffrance.

Et donc, nous aspirons à un monde meilleur où il n'y aura plus ni maladie, ni injustice, ni catastrophe, ni crime, ni chagrin, ni ténèbres, ni douleur, un monde d’où  la mort aura disparu.

Paul ajoute, en 1 Corinthiens 15:42-44 : “Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ;  il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ;  il est semé corps naturel (mortel, terrestre), il ressuscite corps spirituel (immortel, céleste). S’il y a un corps naturel, il y a aussi un corps spirituel.”

 

Cette assurance élimine nos peurs les plus profondes. Le croyant a la certitude, par la foi, qu'il y a une autre vie, une vie heureuse, après la mort. La Bible nous assure que dans la maison de notre Père, il y a beaucoup de demeures (Jean 14:1-4) dont Dieu est l’Architecte et le Bâtisseur. Le bonheur de notre condition future est ce que Dieu a préparé pour ceux qui L'aiment : des demeures éternelles, pas comme les demeures terrestres, ces pauvres maisons d'argile dans lesquelles nos âmes résident maintenant, qui sont en train de se désagréger et de se décomposer, et dont les fondations sont poussière.

"La maison de mon Père". Quelle belle et douce conception du Ciel : la forteresse imprenable où aucun mal ne peut nous atteindre, la maison d’abondance où tous nos désirs sont comblés et où l'enfant le plus timide peut se sentir à l'aise et en sécurité !

Nous n’avons pas à avoir peur de la mort. En fait, nous qui sommes chrétiens, pouvons l'attendre avec impatience.

Jésus dit : "Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi (adhère, met sa confiance en Moi, compte sur Moi) vivra même s'il meurt ;  et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. (Jean 11.25-26)

Plus vous méditez sur Dieu et plus vous passez de temps avec Lui, plus le Ciel devient réalité. 

Prenez une minute (ou plus) pour réfléchir à cette profonde vérité : vous ne mourrez jamais. Votre corps va mourir, c’est vrai,  mais vous êtes un esprit dans un corps, dans un véhicule terrestre, et votre esprit ne mourra jamais. Sentez-vous le soulagement et la paix que cela procure ?  Je ne vais jamais mourir !! Moi, le vrai moi, ne mourra jamais ; je serai seulement transporté(e) dans la présence du Seigneur, en un instant.

Nous avons une assurance que la mort ne peut ébranler. Nous sommes en route du pays des mourants pour aller au pays des vivants. On ne peut pas dire exactement à quoi ressemble cet endroit merveilleux ; pour l’instant, nous le voyons à peine, comme si on le regardait à travers un verre dépoli, mais nous pouvons être certains que ce sera beaucoup plus beau que tout ce que nous aurions pu demander ou imaginer.